samedi 17 février 2018

Six of crows, Leigh Bardugo.


Six of crows, Leigh Bardugo.

Nombre de pages : 576.
Editeur : Le livre de poche

Langue : Français.


"Les bas-fonds de Ketterdam s'organise en gangs rivaux. L'homme le plus ambitieux et le plus jeune de la pègre est Kaz Brekker. Aussi brillant que mystérieux, aussi charismatique que dangereux, et surtout, connu pour être un voleur hors pair. Prêt à tout pour de l'argent, il accepte la mission du riche marchand Van Eck : délivrer un savant du palais de Glace, réputé imprenable. Ce prisonnier est l'inventeur du jurda parem, une drogue multipliant sans limite les pouvoirs surnaturels de la caste des magiciens : les Grishas. Une drogue, qui, tombée dans les mauvaises mains, risque d'engendrer un chaos irréversible."

Hello!

On se retrouve aujourd’hui pour une chronique qui risque d’être un peu brouillon (même si je compte la relire hein) parce que je suis malade et que mon cerveau part dans des délires bizarres quand je suis fatiguée ou malade, mais aussi car j’ai une relation très particulière avec ce livre. Avec tous les bons avis que j’ai entendu, j'espérais énormément de ce livre, et en plus, je me mettais la pression pour aimer, ce qu’il ne faut jamais faire. Ce n’est pas une grosse déception, c’est un bon livre, mais je m’attendais à bien plus. Et puis, moi je voulais un roman avec beaucoup d’aventure, des rebondissements, pas des scènes de “je t’aime moi non plus”. C’est surtout ça qui m’a un peu déçue, mais bref, j’y reviendrais.

Ici, même si ça me fait mal de le dire, le personnage principal reste Kaz même s’ils ont tous une place importante. Mais Kaz reste le chef de gang, celui qui est trop super intelligent, qui a des plans pour tout, qui pense à tout, et tout le temps, qui évite les pièges, qui sait tout faire ! Et qui se permet de donner des ordres alors que ce n’est qu’un gosse. Je sais que c’est un bookboyfriend pour beaucoup, je peux comprendre, mais pour moi c’est un personnage cliché. Pas bad boy, mais presque. Pendant ma lecture, je l’ai comparé au Joker (Batman) et… c’est un compliment venant de moi puisque je suis fan du Joker, mais là… C’était le Joker avec largement moins de charisme. Par contre, j’ai adoré découvrir son passé, c’est encore trop cliché pour moi (le petit garçon qui n’a rien demandé, qui devient orphelin, et finit par se relever plus fort et faire un carnage) mais la manière dont il devient orphelin est.. intéressante. La scène m’a donné envie de vomir, mais on comprends mieux certains éléments propres à Kaz.

Ensuite, il y a Inej. Je vais encore me faire frapper, mais…. Ca ne l’a pas fait avec moi. Inej est une jeune fille qui a un passé très lourd, très dur, qui est compliqué à porter, et à avouer. C’est aussi le bras droit de Kaz, il la traite un peu comme un petit chien d’ailleurs, parfois. Le groupe mise souvent sur elle, elle a trop de poids sur les épaules, mais elle se bat. C’est un personnage très fort, très touchant, surtout vu son histoire, mais.. mince quoi, elle se laisse marcher sur les pieds, elle fait tout pour Kaz, elle devient idiote parfois. Elle veut le vrai Kaz, pas celui qui se cache derrière son masque, bla bla bla. Encore un cliché quoi. Alors que j’aurai pu m’attacher à ce personnage ! Mais non…

Maintenant, Nina. Ahhh, si seulement c’était elle, le personnage principal. Nina est.. particulière (je ne peux en dire plus sur ça, sinon je spoil..) et l’assume fièrement. Elle a elle aussi un passé sombre, dur, à cause de sa particularité mais aussi parce qu’elle n’abandonne personne, et qu’elle doit se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. (je peux pas en dire plus encore une fois.) C’est un personnage très fort, très drôle aussi, et très attachante. Evidemment, je me pose beaucoup de questions à son propos, mais encore une fois je ne peux rien dire à cause des spoils… Nina est aussi un peu bête sur les bords quand elle se retrouve face à Matthias, mais moins qu’Inej face à Kaz. Nina a du répondant, elle s’amuse parfois avec les autres, elle se sert de son charme aussi.. Bref, un personnage que j’adore.

Matthias. Alors lui. Je comprends ce qu’il fait dans l’histoire, il est essentiel, et voir son évolution était bien, mais je ne me suis pas attaché à ce personnage. Matthias est le plus vieux de la bande, et lui aussi a un passé difficile. Quand on le rencontre, il sort tout juste d’un endroit horrible, et est exécrable. On en apprends plus sur lui et on le juge. L’auteure fait tout pour qu’on le voit comme le méchant de la bande, pour ensuite présenter ses bons côtés. Comme j’ai dit, j’ai aimé voir son évolution, mais… Ce n’est pas le personnage qui m’a le plus marqué, quoi. Par contre, j’aimerai en savoir plus sur son séjour dans l’endroit horrible.

Maintenant, parlons de Jesper ! Mon chouchou. Jesper est un jeune adolescent, qui aime beaucoup les armes, s’amuser à tirer, mais aussi et surtout les jeux de cartes, là où il peut perdre de l’argent, ou en gagner. Il s’endette à son âge, tellement il aime ça. Et puis, quand il est à fond dans le jeu, c’est facile de le faire parler. Alors oui, un peu beaucoup addict sur les bords, mais moi je l’ai trouvé attachant. Il est drôle, en plus de cela ! J’aurai aimé le voir un peu plus souvent, parce qu’il a maximum cinq chapitres, et c’est triste. Lui n’a pas un passé ultra difficile (enfin, je pense que si, mais l’auteure nous en parle peu.) mais ça reste intéressant. De plus, on apprends quelque chose sur lui au milieu de l’histoire, et ça change beaucoup de choses. J’espère qu’on en saura plus dans le tome 2.

Et enfin, Wylan. Alors lui, c’est mon petit crush. Il est bien trop mignon. Au début, on pense que Wylan est un fils à papa qui se rebelle suite à l’adolescence, mais il se révèle au fur et à mesure. Wylan cache un secret, lourd pour lui. Il se sent sans doute honteux, alors il n’en parle pas. Il laisse les rumeurs faire le travail. Je l’ai trouvé tellement attendrissant, touchant. Mais aussi surprenant. Je ne peux en dire plus, mais il est essentiel à l’histoire, lui aussi. En bref, mon crush, et je ne suis pas la seule à avoir un coup de coeur pour lui, hâte de voir l’évolution dans le tome deux.

Il y a bien évidemment d’autres personnages, les secondaires, mais je vous laisse les découvrir.

L’intrigue est bonne, bien menée. Il n’y a pas trop de confusion, de choses qui n’ont pas de rapport, tout est réfléchi et très bien ficelé, chapeau à l’auteure pour cela.

Mais évidemment, il y a un point négatif. Je ne peux en dire plus, mais vouloir nous faire trois couples pour six personnages, c’est un peu chiant. Surtout qu’il y a seulement deux personnages qui flirtent, les autres, c’est intense. Je vous laisse deviner qui sont ces personnages… J’ai trouvé que c’était du pur fan-service.
Les scènes “je t’aime moi non plus” avec Kaz qui se cache qui en faite non m’ont plus ennuyés qu’autre chose.

En bref, un livre dont j’attendais sûrement trop, ça m’apprendra à lire les avis avant de commencer un bouquin. Une bonne intrigue, des personnages intéressants même si je n’aime pas ceux mis en avant, une histoire assez lente mais qui reste addictive malgré tout. J’avais du mal à poser ce livre, surtout vers la fin. Un peu trop de clichés à mon goût, et une petite dose de fan-service. Je lirais le tome deux lorsqu’il sortira en poche, et avec moins d’attentes. Je lui donne la note de 3/5.

mercredi 14 février 2018

Uppercut, Ahmed Kalouaz


Uppercut, Ahmed Kalouaz

Nombre de pages : 128.
Editeur : Rouergue

Langue : Français.


"Erwan distribue les coups de poing comme il enchaîne les renvois de nombreux collèges. La boxe est un refuge, une réponse qu'il imprime sur la figure de ceux qui le provoquent. Surtout quand on l'attaque sur la couleur de sa peau. Cette semaine-là, il se retrouve loin de sa bande, en stage dans un centre équestre à la campagne, confronté au racisme ambiant. Comment contenir ses émotions et garder les uppercuts serrés au fond des poches ?"


Hello !


On se retrouve pour une chronique qui sera sûrement courte, encore une fois, puisque c’est un petit livre d’à peine 120 pages. Beaucoup de livres chez cette maison d’édition sont très courts, mais très poignants, et ils parlent de sujets importants. Celui ci ne déroge pas à la règle. Seulement cent vingt quatre pages, et tant de sentiments contradictoires.. J’ai du mal à savoir ce qui m’a le plus plu dans ce bouquin mais ce qui est sûr, c’est qu’il frôle le coup de coeur.


Je n’avais jamais entendu parler de ce livre, mais je connaissais l’auteur de nom, bien évidemment. Mais j’ai tendance à faire confiance à cette maison d’édition, foncer les yeux fermés, la tête baissée, quand je vois un de leurs livres dans les rayons de la librairie, parce que “Le faire ou mourir” est édité chez eux, et c’est mon livre favori, je l’aime énormément. Et donc, oui, j’achète beaucoup de leurs parutions, et il m’arrive de faire des “marathons Rouergue” où je lis deux ou trois livres de cette ME le même jour, ou deux jours de suite. C’était le cas là. (Qui suis-je, Uppercut et relecture de Le faire ou mourir!)


Ici, nous rencontrons Erwan, un jeune de quatorze ou quinze ans, si je ne dis pas de bétises, enfin, il est en 3eme. Il se retrouve dans un internat, loin de chez lui, parce qu’il a un petit côté bagarreur qui lui apporte beaucoup de problèmes. Et il n’aime pas forcément les cours, aussi. Nous ne savons pas comment se passe ses débuts dans cet internat, nous le retrouvons au bout de six ou sept mois, et… Il n’a pas changé, il est toujours assez bagarreur, il n’apprécie pas les cours, et il veut partir. Réaliser ses rêves. Sa passion, c’est la boxe, et pas seulement pour la violence ! Il a un idole, Rubin Carter, qu’il admire et.. juste pour ça, je me suis reconnue en lui. Je connais bien les idoles, et certes, ce n’est pas le même genre d’idole que j’ai (principalement des chanteurs) mais l’admiration qu’il porte à l’Ouragan m’a rappelé mon admiration pour mes groupes préférés.
Erwan est noir. Ou métis puisque sa mère vient de Bretagne, mais dans tous les cas, il connaît bien les réflexions racistes. Il subit le racisme tout comme son père.  Il n’est pas violent à cause de ça, mais vous vous doutez bien que c’est énervant pour lui, et qu’il se défends comme il le peut, ce qui est compréhensible. Il se retrouve dans une situation particulière, qui l’oblige un peu à accepter un stage dans un centre équestre où le propriétaire est… assez raciste.


Et donc, il y a Gilbert, la personne s’occupant de ce centre équestre. Il est assez âgé, on s’en rends compte, et il a enregistré mentalement que ses réflexions racistes ne l’étaient pas. Il ne se rends pas compte de son racisme ordinaire, et c’est très énervant à lire. J’ai fermé plusieurs fois le livre, j’avais envie de le frapper. On sait qu’il a un bon fond, et qu’il s’attache à Erwan, on le voit, on le sent, mais ses réflexions sont juste insupportables. Je n’ai pas pu apprécier ce personnage, m’y attacher, contrairement à Erwan.


Cédric, ensuite, qui est…. mystérieux? Il est dans le même internat que Erwan, ils se connaissent, et font des conneries ensembles, enfin, surtout Cédric, et il entraîne Erwan avec lui. C’est un personnage pas forcément attachant, mais on se pose beaucoup de questions sur lui. On ne sait presque rien, seulement qu’il est bagarreur, qu’il n’aime pas les cours, et qu’il cherche lui aussi à partir. Il est très rusé, je crois. Mais c’est dommage qu’on ne connaisse pas plus son passé ou même ce qui se passe dans sa tête, un bouquin le concernant m’intéresserait beaucoup. Malheureusement, je n’ai pas réussi à m’attacher à ce personnage non plus.


Et puis, il y a tous les autres. Les amis racistes de Gilbert, qui donnent envie de faire une grande distribution de claques. Les parents d’Erwan, qui sont toujours présents sans vraiment l’être, son père a l’air vraiment intéressant d’ailleurs. L’oncle de Cédric, qui est un personnage attachant, on comprends vite qu’il est seul et qu’il voit bien que Cédric fait des conneries, mais il l’aide, il les aide. Bastien, qui m’a l’air d’être un bon gars, bien trop mignon, et attachant sans doute. Blandine, qui n’est pas indispensable au roman. Pardon, mais je n’avais pas envie d’une romance, et elle est légèrement sous entendu alors, voilà. Donc ce personnage, je ne m’y suis pas attaché.
Et puis, l’idole d’Erwan, Rubin Carter, qui a une grosse place dans ce roman, il est presque un personnage principal puisqu’Erwan en parle tout le temps, il y fait référence souvent. D’ailleurs, si vous ne le connaissez pas, je vous conseille de vous intéresser à son histoire, de regarder le film Hurricane (l’Ouragan) si vous avez le temps. C’est vraiment important d’en parler.


C’est donc un livre qui parle de racisme, énormément de racisme ordinaire surtout. Certaines personnes ne réalisent pas à quel point une parole peut être raciste, à quel point cette parole peut blesser. Je pense que ça peut ouvrir les yeux à beaucoup de personnes.


En bref, un livre touchant, qui m’a rappelé à quel point le racisme ordinaire peut être présent et grave. Un bouquin qui m’a fait lâcher quelques larmes d’énervement. Le seul point négatif est le coup de foudre ou je ne sais quoi qui est sous entendu, mais ce n’est qu’un avis personnel. Je lui donne la note de 4/5 et je vous le recommande.

samedi 10 février 2018

Qui suis-je, Thomas Gornet.


Qui suis-je, Thomas Gornet.

Nombre de pages :88.
Editeur : Rouergue

Langue : Français.


"Il faudrait que je dise à Aziz ce que j'ai sur le coeur. Lui, quand il était amoureux de Claire l'année dernière, il m'en parlait tous les jours. Je pourrais faire pareil. Mais là, c'est pas pareil. Enfin si, c'est pareil. Pas complètement. Malheureusement. Pour moi c'est pareil, mais pour les autres je sens bien que ça sera différent." Durant cette année de 3e, le coeur de Vincent Latan va s'emballer hyper vite. Sans qu'il comprenne rien de rien à ce qu'il lui arrive"

Hello!

On se retrouve pour une chronique qui, je suppose, va être courte. Puisque le livre est très court (moins de 100 pages) j’ai trop peur d’en dire trop, de vous spoiler, alors qu’il est mieux de le découvrir. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait ! Enfin.. Ce livre est dans ma wishlist depuis deux ou trois ans, dans les éditions l’Ecole des Loisirs. J’ai un rapport particulier avec cette maison d’édition, donc je n’ai jamais sauté le pas. Quand j’ai vu ce bouquin en rayon dans la librairie près de chez moi, j’étais surprise, surtout en voyant que c’était chez Rouergue, mais du coup j’ai hésité puisque je ne savais plus trop de quoi cela parlait. J’ai ouvert le livre, lu une page au hasard (j’aurais pu me faire spoiler, oui) et… j’ai finalement craqué. Mais bref, je ne me souvenais plus du sujet, je n’ai pas lu la quatrième de couverture avant de l’acheter, et c’est mieux comme ça, la découverte a ajouté un petit truc à ma lecture.

On y rencontre Vincent, un jeune adolescent de 14 ans, qui n’est pas forcément apprécié par ses camarades de classe, il ne vit pas une harcèlement physique, mais ça frôle quand même le harcèlement moral, je trouve. Heureusement pour lui, il a sa meilleure amie Myriam, et son meilleur ami, Aziz, sur qui il peut compter coûte que coûte. Malgré ça, il vit mal son adolescence, il n’aime pas son corps, il en a marre des réflexions… Et puis, sa vie se retrouve chamboulé lorsqu’un petit nouveau arrive dans sa classe. Il a encore plus du mal, il doit apprendre à s’accepter, accepter les sentiments, et.. faire face au rejet de certains. Je ne dirais pas qui, mais ça m’a beaucoup peiné. C’est un personnage assez cliché, le jeune qui est bon en maths mais pas en sport, qui se prends des réflexions par rapport à son corps, ses manières, qui a peu d’amis, qui se fait vanner par ses professeurs, qui a une soudaine révélation en rencontrant un autre garçon.. Mais c’est supportable. Il reste un ado, à qui on s’attache, j’ai souvent eu envie de le prendre dans mes bras.

Il y a ce fameux nouveau. Cédric. Alors lui, il est mystérieux, je trouve. On sait peu de choses sur lui, il est en retrait, mais il s’entends parfaitement bien avec les “bourreaux” de Vincent, malgré ça il continue de parler à ce dernier comme si rien ne se passait, la seule chose qu’on sait, c’est qu’il est excellent en sport et veut intégrer un lycée sport-études, et aussi qu’il prends le bus le matin, et qu’il attends Vincent. Ca aurait pu être un personnage très intéressant, si approfondi. Attachant, je suppose. Mais avec le peu d’apparitions qu’il fait, j’ai eu du mal à le supporter. Il joue beaucoup avec Vincent, et je n’aime pas ce genre de personnages là. Et comme je l’ai dit, nous n’avons pas le temps de nous attacher, donc.. Bien sûr il est essentiel à l’histoire, pour l’évolution de Vincent, mais.. Je n’ai pas accroché à ce personnage.

Les personnages secondaires. Alors. Il y a Myriam, la meilleure amie de Vincent, qui est très touchante, un peu girouette par moment mais bon. C’est une vraie amie, elle est toujours présente pour lui, elle le défends, c’est la première à réaliser les sentiments qu’éprouve Vincent.. Personnage attachant.
Aziz, le meilleur ami de Vincent, qui est important à l’histoire, mais que je n’ai pas aimé. Surtout par rapport à ses réactions.
Christophe et Momo, les deux idiots de la classe, les bourreaux de Vincent, qui sont vraiment stupides. Eux, ils sont loin d’être attachants.
Pascal, qui est touchant, qui se prends encore plus de réflections que Vincent. J’aurais adoré en apprendre plus sur lui, sa vie, au lieu de le connaître à travers le regard des autres. Il mérite un bouquin à lui seul.
La famille de Vincent est importante aussi, mais je vous laisse le découvrir.

C’est un livre qui se lit rapidement, l’auteur a une plume simple mais addictive, on veut connaître le fin mot de l’histoire. Malheureusement, je le trouve bâclé, avec une fin très ouverte, vu le nombre de pages, nous n’avons pas le temps d’apprendre à connaître les personnages secondaires, de nous attacher à eux.

En bref, une lecture sympathique mais trop courte, une fin bien trop ouverte à mon goût, alors que j’apprécie ça habituellement. Une histoire qui parle d’homosexualité, ce qui reste encore tabou, malheureusement. Je pense me pencher sur les autres livres de l’auteur, vu les sujets qu’il traite. Je lui donne la note de 3/5.

mercredi 7 février 2018

Les loups de Riverdance, tome 4 : Elijah, H.V. Gavriel.


Les loups de Riverdance, tome 4 : Elijah, H.V. Gavriel.

Nombre de pages : 573.
Editeur : Milady

Langue : Français.


"Parfois, il n’y a qu’un pas de l’amitié à l’amour...
Traumatisé par son passé, Elijah vit en reclus entre ses plants de tomates et son amitié pour James, un ancien enfant battu. Sa vie prend un nouveau tournant quand James l'entraîne à sa suite pour savourer sa liberté toute neuve, tandis que sa meute d’adoption s’emploie à lui démontrer qu’un loup soumis n'est pas un loup faible. Lorsqu’il sauve la vie d’un homme, Elijah se retrouve mêlé bien malgré lui à une quête qui l’entraînera au cœur d’une guerre sans merci. Feys belliqueux, dragons orgueilleux, loups, vampires et démons alliés dans une folle équipée, c'est beaucoup pour un doux oméga. Loin de chez lui, Elijah parviendra-t-il à vaincre sa peur pour saisir l’amour qui se présente à lui ? Il a beaucoup à gagner. Ou tout à perdre."

Hello !

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un quatrième tome, alors que je n’ai pas chroniqué les tomes précédents, oui oui. Tout d’abord, je peux me le permettre puisqu’à chaque tome, nous suivons un personnage différent même s’il y a toujours des personnages récurrents et que le couple du tome un par exemple est présent dans les tomes suivants, c’est logique. Mais donc, il n’y aura pas de spoil. Et pourquoi je chronique ce tome et pas un autre ? Euh… Non il n’y a aucun favoritisme, c’est juste que.. euh… Mais Elijah quoi !

Ici, nous retrouvons donc Elijah, un trentenaire très renfermé sur lui-même, qui préfère la compagnie des plantes, de la terre, que celles des personnes. Il a un passé très lourd, une histoire horrible, et il a du mal à se sociabiliser pour cela. Il a peur de beaucoup de choses, il a une timidité maladive, il a peur de s’imposer, peur de simplement parler… Et il ne supporte pas les contacts physiques. Oui, Elijah, c’est moi au masculin. Sauf que je n’ai pas un passé aussi terrible, mais niveau caractère et personnalité, c’est moi. Des la rencontre de ce personnage dans un tome précédent, j’ai su que j’allais l’apprécier, et puisque je me suis clairement identifiée à lui, j’ai bien plus qu’aimer. Ce personnage est un gros coup de coeur. Ce n’est pas le premier dans mon coeur, personne ne détrônera Logan, mais.. il reste un gros coup de coeur. C’est un personnage complexe, très fort, un lycan pas comme les autres mais tellement attachant ! Le voir s’attacher peu à peu, donner sa confiance et des petits morceaux de son coeur m’a fait fondre. Il a parfois des réactions.. que je n’ai pas compris, qui m’ont énervé, mais ce n’est pas grave, il n’est pas insupportable, juste.. il protège d’abord les autres avant de penser à lui, et je ne peux le blamer pour cela puisque je fais la même chose.

Et puis, il y a James, ce petit humain, fort, courageux, qui n’a pas eu une vie facile. Il a un passé terrible, et heureusement qu’il se retrouve entouré de cette meute parce qu’il mérite de l’attention, de l’affection. C’est un personnage qui m’a lui aussi beaucoup touché. Son amitié avec Elijah est très belle, ils se font peu à peu confiance malgré le passé de chacun. Ils s’apprivoisent, (je devais le placer, on parle de loups alors j’étais obligée…..) se confient l’un à l’autre, et c’est beau à voir. L’amitié se développe, elle est intense, et puis…. Je peux pas en relever trop, mais James a quand même son petit caractère, lui sait s’imposer, mais il fait aussi beaucoup de conneries. Il blesse parfois Elijah, et ce dernier se laisse faire, pense que tout est de sa faute et c’est sûrement pour ça que ce n’est pas un personnage coup de coeur. Touche pas à mon Elijah !

Pour les personnages secondaires, il y a.. tout le monde.
La meute, c’est quand même le centre de l’histoire, le centre des relations, leur monde. Léo, Marcus, qui vieillissent et cela m’a rendu toute nostalgique. Tellement, que je vais relire les autres tomes. Lucas, petit démon sensuel qui est toujours aussi mignon et drôle, sans forcément le vouloir. Dimitri, le vampire qu’on pense froid (froid, mort, vampire… Ouais non, pas aussi drôle que Lucas) mais qui est attendrissant, fou amoureux, aussi. Les enfants, je ne vais pas dire de qui, qui m’ont fait lâcher ma petite larme, en particulier deux d’entre eux. On va les retrouver dans le prochain tome, ils auront encore grandi, et j’ai hâte !
L’inconnu… John, quoi. Alors ce personnage, je ne pouvais pas le voir, je suis désolée. Je n’ai pas sauté les passages où il était présent, mais presque. Je l’ai trouvé insupportable, lourd, se la jouant mystérieux alors qu’on comprends vite qui il est… Ca ne l’a pas fait pour moi, mais je suis sûre qu’il plaira à certaines personnes !
Le meilleur pour la fin… Logan ! Ah, ce personnage… J’en perds mes mots. C’est tout simplement un personnage exceptionnel. Drôle, mais très touchant. Il aime beaucoup la bagarre et est pour la vengeance, ce que je n’aime pas habituellement, mais je lui pardonne. Dans ce tome, il est plus calme, plus apaisé… Plus sentimental, haha. Voir son évolution m’a fait verser une petite larme, il change tellement de tome en tome. Je ne sais même pas quoi dire, c’est LE personnage pour moi, et voilà.

L’intrigue prends un certain temps pour se mettre en place, dans la première partie du livre, il est surtout questions de relations humaines, sociabilité. Ce que je connais très peu, quoi. Mais j’ai beaucoup aimé cette partie de l’histoire, parce que, même si Elijah prends conscience de tout, se révèle dans la seconde partie, la première lui permet d’évoluer tout doucement, à son rythme, lui permet d’apprendre à connaître les personnes qui l’entourent, de voir qui est digne de confiance, de prendre son envol, aussi. Certes, ce n’est pas aussi flagrant que dans la partie suivante, mais moi je l’ai ressenti comme cela. Il allait pas à pas, mais il avançait tout de même. Et donc, dans la seconde partie de l’histoire, il se retrouve loin de chez lui, loin de sa petite zone de confort, de ses plantes, et il est obligé d’évoluer. C’est une partie qui m’a beaucoup fait penser à Prince Captif, que j’adore, mais là… Je crois que c’était un peu trop long pour moi. Un petit voyage de deux semaines, pourquoi pas, mais.. au bout d’un moment, je me suis lassée. Je n’ai pas vraiment accroché. Il y a des passages que j’ai adoré, évidemment, mais beaucoup moins que dans la première partie. Malgré tout, je reconnais que le périple est essentiel à l’histoire, et que si ça n’avait duré que deux semaines, cela n’aurait pas été crédible. Et puis, on ne pouvait pas passer à côté des dragons quand même! Ils m’ont fait pensé à Games of Thrones (que je ne regarde pas) et je pense que c’est un petit clin d’oeil.

C’est une histoire vraiment belle, touchante, les longueurs sont surtout dans la seconde partie de l’histoire, comme je l’ai dis, et c’est le seul point négatif, pour moi. La plume de l’auteure est addictive, prenante, fluide. Je tiens seulement à préciser que c’est à la première personne du singulier, je, donc, et je sais que ça en dérange plus d’un. Moi, je m’y suis habituée !

En bref, un quatrième tome très réussi, qui m’a donné envie de relire tous les autres tomes en attendant le cinquième volume, qui sort… Eh bien, je ne sais pas quand, mais j’espère assez rapidement. L’intrigue continue, nous n’avons pas toutes les réponses à la fin, et il me faut ces réponses !

Des personnages attachants, l’un d’eux est insupportable mais cela ne gâche rien. De l’amitié, de l’amour, beaucoup de liens, une meute, une véritable famille. Il a frôlé le coup de coeur. Je lui donne la note de 4 / 5, et je vous recommande cette saga-série.


samedi 3 février 2018

Challenge Cold Winter (2017) : le bilan.



Hello !

On se retrouve aujourd'hui pour mon bilan de mon second challenge, le Cold Winter Challenge, très connu chez les lecteurs ! C'était une bonne expérience encore une fois,  j'ai encore fait de bonnes découvertes. J'ai aussi adoré discuter via le groupe Facebook, découvrir de petites pépites très peu connues, et faire grandir ma PAL mais aussi et surtout ma Wishlist !

Je vous rappelle le menu :


          
  • La magie de Noël : lire un livre en lien avec cette fête (de près ou de loin)
  • Flocons magiques : lire un livre du genre fantasy, fantastique...bref magique, mais pas forcément en lien avec Noël ou l'hiver. 
  • Marcher dans la neige : lire un livre de nature writing, de littérature de voyage
  • Stalactites ensanglantées : lire un polar/thriller qui se passe durant l'hiver, où durant une période froide

J'avais choisi "La magie de Noël" mais aussi "Flocons magiques" et "Marcher dans la neige".  J'ai.... validé mon challenge, oui! Je n'ai pas publié toutes les chroniques, mais j'ai réussi! J'ai eu peur, puisque j'ai pris mes deux pavés (500 pages chacun) pour janvier, après les fêtes, avec la fatigue, je pensais que cela allait être compliqué mais finalement, non!

Pour La magie de Noël, j'avais décidé de lire La véritable histoire de Noël, qui a été une excellente lecture,  un presque coup de coeur, qui a changé ma perception de Noël, qui m'a fait rire, pleurer, je me suis attaché aux personnages.. Je le relirais!

J'avais aussi décidé de relire Le silence dans la nuit, l'intégrale. Ca convenait parfaitement à la saison, j'ai encore une fois dévoré ce livre, j'ai beaucoup aimé, et j'ai remarqué des choses que je n'avais pas vu lors de la première lecture.

Pour Flocons magiques, j'avais choisi Magnus Chase, le tome 1 qui m'a énormément plu, j'adore la plume de l'auteur, la diversité, les personnages, les histoires en général, la mythologie... J'attends impatiemment le second tome en poche.

J'avais aussi choisi de lire le tome 4 des loups de Riverdance, Elijah qui a été un presque coup de coeur, aussi, même s'il ne dépasse pas Logan dans mon coeur. Mais la chronique arrive de toute façon!

Et pour finir, Marcher dans la neige, avec Tocqueville, vers un nouveau monde qui a été une bonne lecture, qui fait prendre conscience de certaines choses mais je pense que je vais lire l'oeuvre originale pour me faire une vraie idée de l'aventure de l'auteur.

En bref, je n'ai pas eu de coup de coeur, mais des presque coups de coeur et de bonnes lectures en général, aucune déception ! Et je retenterais l'année prochaine, sans aucun doute !