samedi 19 mai 2018

I may love you, Noriko Hakuto.


I may love you, Noriko Hakuto.

Nombre de pages : 192.
Editeur : Boy's Love

Langue : Français.

"Ôshima, mon voisin d'appartement, est dans la même université que moi, mais une année au-dessus. Quand il ramène son petit ami chez lui et que j'entends sa voix « à ce moment-là », ça me fait rougir, mais quand je le vois, il me fait de la peine. Finalement, je n'ai pas pu me retenir de l'approcher, de lui adresser la parole, et de l'inviter à manger... J'aime beaucoup être avec lui. Un jour, je lui ai demandé si le gars qui venait chez lui de temps en temps était son petit ami, et il ma répondu que non « Ôshima-san, tu ne voudrais pas le laisser tomber, et me prendre moi à la place? »"

Hellooooo,

Eh oui, on se retrouve à nouveau pour la chronique d’un manga ! Celui ci contient trois histoires, dont une que j’ai clairement détesté et que je trouve inutile, donc encore une fois, pardonnez moi si cette chronique est courte. Mais c’est toujours très compliqué de chroniquer des mangas ou des bds, puisque c’est court, et on peut vite tomber dans les spoilers.

Dans la première histoire, qui est la plus longue et qui a le nom du manga, nous découvrons Hokuto, un jeune étudiant assez dégourdi, qui a un grand coeur. Il doit travailler pour pouvoir se payer un appartement, mais lorsqu’il a de l’argent, il prends une paté plus chère pour le chat qu’il a trouvé dans la rue. Il est assez solaire, et donne le sourire aux autres. Il est discret, mais sait se faire entendre et comprendre. Il prends vite sous son aile son voisin, même si c’est lui le plus jeune des deux. Il le trouve triste, il décide donc de l’aider.
Le jeune homme triste, c’est Ôshima, un an de plus que Hokuto, et de sérieux problèmes enfouis en lui. En effet, ce jeune garçon se fait utiliser par un de ses camarades pour que ce dernier se “vide”, et Ôshima en souffre bien évidemment, surtout lorsqu’il s’en rends compte. Parce que oui, ce n’est pas le cas au début, et ça peut rapidement énervé, mais il est incapable d’ouvrir les yeux puisqu’il est amoureux. Sa rencontre avec son voisin va tout changer : il va s’ouvrir un peu plus, apprendre ce qu’est la sociabilité, puisqu’à l’université, il n’a surtout pas le droit de traîner avec celui qui vient chez lui pour coucher, et il va apprendre ce qu’il mérite vraiment. Le bonheur. C’est deux personnages très touchants, attachants, en particulier Ôshima, qui m’a fait beaucoup de peine. Il souffre en silence, puis il s’épanouit, mais c’est dur pour lui. Il a cet air triste qui est bouleversant.
Il y a un autre personnage, Shôsuke, qui a une place importante mais qui est un personnage juste insupportable que j’avais envie de claquer à de nombreuses reprises.
Sans oublier Kotetsu, le chat, qui a une place majeure dans l’histoire, vive les chats !
C’est une histoire prenante, qui prends aux tripes. J’ai parfois eu les larmes aux yeux. Il y a un gros TW viol, même si le mot n’est malheureusement pas abordé dans l’histoire, il y a quand même la réflexion comme quoi il a été forcé, etc. Mais pas assez pris au sérieux pour moi. Donc j’ai bien aimé, mais j’aurai préféré que cette chose terrible soit plus is en avant, pourquoi pas une histoire en plus, un bonus, pour montrer une plainte ou je ne sais quoi.

Dans la seconde histoire, Pink Fruits, nous faisons la rencontre de Reichi, un jeune homme qui a un énorme complexe physique et qui doit aller à la plage, comme promis à son petit ami. Mais un complexe majeur restant un complexe majeur, il a beaucoup de mal, et même s’il accepte de s’y rendre, il n’enlève pas ses vêtements, et ne se baigne pas. Il accepte juste lorsqu’il se retrouve seul avec son petit ami, Yôta, à qui il peut se confier, ce dernier tentant de le rassurer. Nous n’avons pas le temps de découvrir les personnages en profondeur, malheureusement, et j’aurai préféré qu’on apprenne à les connaître, plutôt que d’avoir la troisième histoire. C’est un sujet intéressant, on y parle de complexe physique, un énorme complexe qui l’empêche de faire des choses, ce qui peut arriver réellement. C’est un sujet important encore très peu abordé dans les Yaoi, ou même dans les bouquins en général, ce qui est dommage. Mais malgré la déception au niveau du nombre de pages, j’ai beaucoup aimé, et les personnages restent attachants.

Et puis, la dernière histoire, que je n’ai pas aimé DU TOUT. Elle se nomme Fondling Lover, et c’est l’histoire d’un médecin, qui a rendez vous avec l’attaché commercial d’une marque de produits pharmaceutiques, qui n’est autre que son ex qui l’a trompé il y a un moment, et le médecin était parti, c’est lui qui a rompu, blablabla. Déjà que l’histoire de base ne m’attirait pas trop, mais en plus il a fallu rajouter à ça une histoire de viol, alors non merci. J’ai tout simplement détesté, et ça m’a gâché ma lecture et ma bonne humeur. Le viol est romantisé, on fait passer cela pour un truc normal, pas un viol en clair, et je n’en peux plus de lire ça dans les Yaoi.

Les dessins sont magnifiques, j’ai de suite accroché au style de cette mangaka.

En bref, une bonne lecture gâchée par la dernière histoire, des personnages attachants, sauf pour la dernière histoire, des histoires qui pourraient être plus approfondies, tout comme les personnages. Je lui donne la note de 3/5.

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