mercredi 12 septembre 2018

Alisik, tome 1 : Automne, VOGT et RUFLEDT.



Alisik, tome 1 : Automne, VOGT et RUFLEDT.

Nombre de pages : 112.
Editeur : Le Lombard.

Langue : Français.

"Alisik se réveille une nuit dans un cimetière. Un peu effrayée, elle décide de s'enfuir au plus vite. Mais, rapidement, elle se rend compte qu'aucun vivant ne la voit. Et pour cause, Alisik est morte. Pire, elle est coincée entre enfer et paradis, en attente du jugement de Mr. Mortis, lequel tarde à venir. En attendant, elle et ses nouveaux amis, tous dans le même cas, vont devoir sauver le cimetière de la destruction. Pour cela, elle peut compter sur l'aide de Ruben, un jeune aveugle, seul vivant capable de l'entendre, et qui ne la laisse pas indifférente..."

Hello,

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un bouquin que j’ai relu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge. Oui, je suis à fond dans ce Challenge et oui, je suis à fond dans les livres graphiques actuellement, haha.

Ce livre, je l’ai relu plusieurs fois, déjà. J’aime beaucoup cette saga, qui a un univers vraiment particulier, assez angoissant mais mignon à la fois. Les personnages me touchent à chaque fois. Et même si je sais ce qui leur arrive, même si je connais la fin, eh bien… Je continue à prendre du plaisir lors des relectures. J’ai choisi le tome 1, parce que c’est à propos de l’Automne, et j’ai tellement hâte qu’on soit en Automne !

Donc, ici, nous rencontrons Alisik, une jeune fille dont on ne connaît pas l’âge dans ce tome. On sait simplement, on voit qu’elle est jeune, qu’elle connaît tout ce qui est smartphone, mp3… On n’apprends rien d’elle dans ce tome-ci, c’est vraiment une entrée en matière dans l’univers de ces bouquins. C’est vraiment un début. Ici, on sait simplement qu’elle est morte, qu’elle est une “post mortem” donc obligée de vivre dans un cimetière en attendant sa sentence : la lumière ou l’obscurité. On la voit découvrir, se faire à l’idée de sa mort. Elle n’a aucune idée du pourquoi du comment, plus aucun souvenir, pour le moment. Elle se retrouve entouré d’autres post mortem :

Frings, un ancien clown dans un cirque, aussi trapéziste, qui a perdu la vie à cause de son métier,

Allumette, un ancien pasteur qui a péri dans l’incendie de son église

Un grand muet, dont on ne connaît rien, qui ne parle jamais,

Un général, qui s’est prit une balle dans le ventre en se retrouvant face à un adversaire plutôt agile,

et Mamie, une personne très âgée, morte de vieillesse, qui est le coeur de ce petit groupe, qui a un passé compliqué, qu’on découvre dans ce tome.

Mais il y a aussi Ruben, un vivant, un Humain, qui peut les entendre. Il ne les voit pas, en revanche, parce qu’il est aveugle. Je ne peux en dire plus, je crois, mais sachez qu’il a eu un accident. Et qu’il peut avoir des “hallucinations” puisque les médecins ont trouvé quelque chose dans son cerveau qui est anormal. C’est un jeune homme dont Alisik tombe sous le charme, c’est le coup de foudre. Mais la romance n’est pas présente dans ce tome.

Tout tourne autour du fait qu’Alisik est la petite nouvelle, mais aussi le fait que le cimetière dans lequel ils résident risque d’être détruit, pour y construire un grand centre commercial. Il y a aussi l’intrigue de la mort d’Alisik, de l’accident de Ruben, la question de pourquoi nous suivons des personnages vivants, humains… Il y a quelques intrigues intéressantes, j’insiste sur le fait que ce n’est pas de la romance comme peut le dire la quatrième de couverture.
J’ai totalement craqué sur ce comic, je pense qu’on peut l’appeler comme cela, par rapport aux dessins. Les traits de crayon sont très jolis, le jeu des couleurs est juste sublime, les ombres… J’adore. Et juste pour ça, je vous recommande ce bouquin. Et aussi parce qu’on passe un bon moment.

En bref, un livre pas très flippant, mais un peu angoissant au niveau de l’atmosphère. Mais aussi très mignon. Des personnages attachants, que j’ai appris à adorer malgré certains comportements agaçants. Les dessins font tout, même si l’histoire est assez originale. Je lui donne un 4/5.

samedi 8 septembre 2018

Freakshow, Sébastien Chevriot.


Freakshow, Sébastien Chevriot.

Nombre de pages : 96.
Editeur : Scutella Editions

Langue : Français.

"Tout commence lorsque deux enfants se retrouvent devant les portes d'une fête foraine. Ils se promènent découvrant les merveilles qui les entourent, et rencontrent des personnages hauts en couleur. Mais, au fur et à mesure de leurs déambulations, cette ambiance ne semble plus être aussi festive, la fête foraine prend des aspects inquiétants et se transforme peu à peu en cauchemar à l'arrivée de zombies qui l'envahissent à grand bruit à la nuit tombée. On assiste, impuissants, aux tentatives deux enfants de quitter ce lieu maudit sur terre. On explore les méandres de cette fête foraine infernale à la recherche d'une parcelle d'humanité."

Hello,

on se retrouve aujourd’hui pour ma chronique de ‘Freakshow’, un bouquin qui est resté dans ma PAL pendant presque un an. Je l’ai lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, et comme dis dans mon article y présentant ma PAL, j’ai pu rencontrer l’auteur et illustrateur, et j’ai fini par me laisser tenter même si j’ai très peur des clowns, et on en voit pas mal dedans, je ne peux pas dire le contraire.

Je pense que cette chronique sera une chronique express, donc assez courte, puisque le bouquin est court et que je ne veux pas en dire trop. La quatrième de couverture en dit bien assez, je pense.

On y rencontre deux jeunes adolescents, peut-être même pré-adolescents, on ne sait pas leur âge. On ne sait rien d’eux, je pensais qu’ils étaient frère et soeur au début, mais ils sont amis je suppose? Enfin, leur passé est complexe, noir. Quand on les rencontre, ils arrivent tout juste à la fête foraine du coin, qu’ils souhaitent visiter. De bas, c’est simple. Mais ils se retrouvent face à des gens bizarres, des monstres. C’est une sorte de piège. Ils font aussi la rencontre d’une grande famille de forains, qui eux, sont ‘normaux’, ils n’ont pas l’envie de tuer quoi.

Il y a une voyante, sa mère ou grand-mère, des jumeaux, une lanceuse de couteaux, un qui avale les sabres, un homme fort, un géant avec un père qui est très petit… Ils sont très diverses. Mais c’est une famille. Ils s’aiment, et font le tour des fêtes foraines. Ils sont au mauvais endroit, au mauvais moment, quoi.

Tout ce petit monde se retrouve face aux monstres, sans vraiment de défense, ou moins que les monstres en tous cas. Certains sont pris au piège, et se retrouvent transformé en monstre assoiffé de sang, parce que oui, les créatures bizarres transmettent le ‘virus’ lorsqu’elles mordent quelqu’un, elles auraient juste pu tuer et faire peur mais non… Encore plus flippant !

Il y a aussi différents groupes, ils se dispersent et ça nous permet de voir toute la fête foraine, les différentes créatures, mais aussi le caractère de chacun. On en apprends plus sur leur histoire, leur vie. C’est une histoire angoissante et oppressante mais on a tout de même le temps de s’attacher aux personnages. Bon, pas au point de pleurer, même si certains passés sont plus horribles que d’autres, mais je me suis attachée aux personnages, et c’est un plus pour moi.

Le petit plus de ce bouquin, c’est les dessins. Je préfère prévenir, ça ne plaira pas à tout le monde. Mais alors moi… J’ai eu un énorme coup de coeur sur le coups de crayon. J’ai vu l’auteur et illustrateur dessinait en live, puisqu’il était en train de reproduire un dessin du clown dans ça, et j’avais bien aimé. Mais alors dans ce bouquin ! Tout est un jeu d’ombre. Ce n’est que des ombres. C’est original et sublime. Cela ajoute une touche d’angoisse.

En bref, une lecture bien sympa, avec une histoire qui est de base pour les enfants et qui a évolué en horrifique, clairement. C’est un bouquin parfait pour le Pumpkin Autumn Challenge, si vous hésitez encore, foncez ! Et s’il vous tente… Foncez aussi ! Je lui donne la note de 4,5/5.