samedi 28 juillet 2018

6LDK, Kurumi Ohtsuki.


6LDK, Kurumi Ohtsuki.

Nombre de pages : 192.
Editeur : Boy's Love

Langue : Français.

"Dans la Maison aux Chênes vit une joyeuse bande de colocataires. Kidô-san, le dernier arrivé, fait donc ainsi la connaissance de Matsumoto, alias «Maman», qui interdit qu'on touche à sa cuisine, Lenny, étudiant américain et otaku sur les bords, Akito, binoclard presque muet qui se prend la porte à chaque fois qu il enlève ses lunettes, et surtout Shiina, le fils du propriétaire, joli visage mais ca- ractère explosif. Tous ont des caractères très différents, et la colocation n'est pas toujours facile... Surtout quand l'amour s'en mêle ! - - Manga Yaoi - Volume 1 (One Shot) - 192 pages - -"

Hello!

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique de mon manga favori. D’ailleurs, ça fait un petit moment qu’il occupe cette place de manga préféré, bien trois ans maintenant. Avant, j’étais du genre à dire que toutes les séries de mangas que je lisais étaient mes favorites, mais j’ai eu un énorme coup de coeur pour ce Yaoi, et il est indétrônable depuis. Je ne sais toujours pas expliquer pourquoi ce coup de foudre…

Peut-être l’originalité. En effet, c’est une histoire qui se déroule dans une colocation. On suit chacun des personnages, il y a trois histoires. Je suppose que pour beaucoup, c’est trop cliché d’avoir une “maison de gays” mais, déjà, ça peut être le cas dans la vraie vie pour être plus safe, et dans tous les cas, on ne dit jamais qu’ils sont tous gays. Il n’y a pas d’étiquettes, on sait seulement que l’un des garçons se pensait hétéro, mais point.

Le titre, 6LDK fait allusion au nombre de pièces de l’appartement, plus particulièrement les chambres. Comme nous pour les T3, F4…


Donc, commençons par la toute première histoire :The big dogs move in together. Nous découvrons Kidô, un jeune écrivain de 28 ans qui a décidé de se mettre en colocation pour que ça lui revienne moins cher, puisqu’il a tout quitté du jour au lendemain pour se focaliser sur le métier d’écrivain, qu’il pratiquait avant en tant que métier secondaire. Nous suivons son arrivée dans cette nouvelle maison, avec ces nouvelles têtes, ces nouvelles personnes, ces nouvelles tête à supporter. C’est un jeune homme assez mature, mais naïf, je trouve. Et très sensible, Il se vexe très vite et prends trop à coeur des choses sans réels intérêts. Mais il a un très grand coeur, il est prêt à tout pour satisfaire l’un de ses colocataires, sur qui il craque. C’est un personnage attachant, même si ce n’est pas un personnage très travaillé, et qu’il peut être un cliché des personnages de mangas, quoi.

Et puis il y a Shiina, le fils du propriétaire, 23 ans, travaillant dans une boutique de vêtements à temps partiel, restant à la maison la plupart de son temps libre. C’est un jeune homme assez difficile à cerner, je pense. Il est lunatique (et pas bipolaire, merci.) et c’est compliqué pour lui d’être vraiment très gentil pendant toute une journée. Il porte un amour inconditionnel à son chiot, un Spitz Japonais de six mois. On voit d’ailleurs que c’est un fana d’animaux dans tous les cas. Un rendez vous au cinéma, il dit non, un rendez vous au zoo, il accepte de suite. C’était vraiment très mignon. Il peut se montrer assez froid, sarcastique, mais derrière il a un petit coeur, et il sait bien évidemment montrer ses sentiments quand il le faut. Il regrette parfois ses conneries, qui peuvent blesser les autres. C’est un personn ge intéressant, pas trop cliché, auquel je me suis identifiée pour la partie ‘fana d’animaux”.

La deuxième histoire, qui s’intitule Maniac Love Life suit deux autres personnes de cette colocation. Tout d’abord, Leonard, ou plutôt Lenny. C’est un Américain venu étudier au Japon, qui a de suite tendu sa main à celui qui en avait besoin, c’est à dire Akito. Ce jeune homme de 23 ans est étudiant en pharmacologie, et a une certaine passion pour une jeune fille qui joue dans une série, je suppose. Il aime aussi beaucoup les cosplays, pas sur lui mais sur celui qu’il aime. C’est un personnage au grand coeur, attachant, on n’insiste pas trop sur le fait qu’il est étranger et cela m’a plu. Il tire vers le haut ses amis, plus particulièrement Akito, à qui il sert aussi d’interprète. Il a aussi son petit caractère et ne se laisse pas faire par Shiina.

Et puis, il y a donc Akito. C’est un jeune étudiant de 20 ans qui ne parle presque plus depuis une certaine mésaventure en cours. Il ne parle que d’une toute petite voix à Lenny, mais sans plus. Il a besoin de ses lunettes sinon il se prends tous les murs et les portes, et ça peut parfois poser problème pour ses cosplays (lorsque la personne souhaite lui retirer ses lunettes) mais il y a surtout une chose qui lui pose problème, pour les cosplays mais aussi dans la vie de tous les jours : il a un accent. Ce dernier est comparable à l’accent Ch’ti chez nous. Et donc, il en a honte, à cause des moqueries de gens idiots. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a besoin de Lenny en tant qu’interprète : il n’ose plus parler, ou on ne le comprends pas. Il a beau faire des efforts, il n’y arrive pas. Et ce n’est pas à lui de faire des efforts, mais aux autres, je trouve. C’est un personnage super attachant, beaucoup trop mignon, et pas trop cliché.

Et la dernière histoire, avant le bonus sur Shiina et Kidô. Elle s’appelle L’éducation du chiot commence. Oui, il y a beaucoup d’allusions aux chiens dans ce bouquin, mais la mangaka le dit elle même, elle adore les chiens. Les personnages sont comparés à des races de chiens, et je ne trouve pas cela péjoratif mais plutôt mignon, et drôle à la fois.
Donc, pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à nos chiens, dans cette dernière histoire nous découvrons la “maman” de la maison, qui n’est autre que Matsumoto. Ancien membre d’un groupe,âgé de 26 ans, il travaille désormais dans un magasin, où il mets en rayon des CDs. C’est le personnage le plus discret de la coloc’ je trouve, mais il est essentiel. En effet, c’est lui qui mets en place le roulement des tâches ménagères, lui qui cuisine, lui qui s’occupe des petits soucis de la maison, des problèmes de coeur… Il travaille aussi en tant que barman, aîné d’une fratrie de quatre frères et soeur, et un seul parent pour s’occuper d’eux, il se doit d’envoyer de l’argent pour les aider. D’ailleurs, à cause de tout cela, il se retrouve vite fatigué, à devoir bouger partout. Il ne s’occupe jamais de lui, il ne se pose jamais.

De l’autre côté, il y a Kotarô Aizawa, inconnu pour nous puisqu’il n’habite pas dans la maison. Il a 22 ans et est un collègue de Matsumoto. Un véritable fanboy de son groupe, par la même occasion. Il ne voit pas que ça, il finit par craquer pour Matsumoto mais pas parce qu’il était un de ses idoles, plutôt parce qu’il voit qu’il a besoin d’un coup de main, qu’il devrait avoir quelqu’un pour s’occuper de lui comme il s’occupe des autres, qu’il le mérite. C’est un personnage qui reste super mystérieux, on ne connaît rien de lui et c’est très dur de s’attacher, mais on voit que c’est un bon garçon. Par contre, petit (gros) soucis de consentement dans cette histoire là. En général, je passe cette histoire, lors de mes relectures. Là, je devais la lire pour vous la chroniquer.

Ces cinq (six si on compte Kotarô) jeunes hommes sont attachants. Ils n’ont rien en commun, et se retrouvent à partager une maison, à manger ensembles, se débrouiller pour les tâches ménagères, s’entraider… Et je trouve cela très beau à voir.

En bref, un très bon Yaoi, que j’adore toujours autant, même si ça fait une dizaine de fois que je le relis. Des dessins très beaux, le coup de crayon me plaît particulièrement. Quelque chose d’original avec cette histoire de colocation. De base, je mettrai 5/5 à ce manga, parce que je passe toujours la dernière histoire donc je ne vois pas le point négatif. Mais puisque je me dois d’être objective, puisque là je l’ai relu, et que ça m’a encore une fois posé problème, je lui donne la note de 3/5 et je vous recommande de découvrir cette mangaka si ce n’est pas déjà fait !

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