samedi 8 septembre 2018

Freakshow, Sébastien Chevriot.


Freakshow, Sébastien Chevriot.

Nombre de pages : 96.
Editeur : Scutella Editions

Langue : Français.

"Tout commence lorsque deux enfants se retrouvent devant les portes d'une fête foraine. Ils se promènent découvrant les merveilles qui les entourent, et rencontrent des personnages hauts en couleur. Mais, au fur et à mesure de leurs déambulations, cette ambiance ne semble plus être aussi festive, la fête foraine prend des aspects inquiétants et se transforme peu à peu en cauchemar à l'arrivée de zombies qui l'envahissent à grand bruit à la nuit tombée. On assiste, impuissants, aux tentatives deux enfants de quitter ce lieu maudit sur terre. On explore les méandres de cette fête foraine infernale à la recherche d'une parcelle d'humanité."

Hello,

on se retrouve aujourd’hui pour ma chronique de ‘Freakshow’, un bouquin qui est resté dans ma PAL pendant presque un an. Je l’ai lu dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, et comme dis dans mon article y présentant ma PAL, j’ai pu rencontrer l’auteur et illustrateur, et j’ai fini par me laisser tenter même si j’ai très peur des clowns, et on en voit pas mal dedans, je ne peux pas dire le contraire.

Je pense que cette chronique sera une chronique express, donc assez courte, puisque le bouquin est court et que je ne veux pas en dire trop. La quatrième de couverture en dit bien assez, je pense.

On y rencontre deux jeunes adolescents, peut-être même pré-adolescents, on ne sait pas leur âge. On ne sait rien d’eux, je pensais qu’ils étaient frère et soeur au début, mais ils sont amis je suppose? Enfin, leur passé est complexe, noir. Quand on les rencontre, ils arrivent tout juste à la fête foraine du coin, qu’ils souhaitent visiter. De bas, c’est simple. Mais ils se retrouvent face à des gens bizarres, des monstres. C’est une sorte de piège. Ils font aussi la rencontre d’une grande famille de forains, qui eux, sont ‘normaux’, ils n’ont pas l’envie de tuer quoi.

Il y a une voyante, sa mère ou grand-mère, des jumeaux, une lanceuse de couteaux, un qui avale les sabres, un homme fort, un géant avec un père qui est très petit… Ils sont très diverses. Mais c’est une famille. Ils s’aiment, et font le tour des fêtes foraines. Ils sont au mauvais endroit, au mauvais moment, quoi.

Tout ce petit monde se retrouve face aux monstres, sans vraiment de défense, ou moins que les monstres en tous cas. Certains sont pris au piège, et se retrouvent transformé en monstre assoiffé de sang, parce que oui, les créatures bizarres transmettent le ‘virus’ lorsqu’elles mordent quelqu’un, elles auraient juste pu tuer et faire peur mais non… Encore plus flippant !

Il y a aussi différents groupes, ils se dispersent et ça nous permet de voir toute la fête foraine, les différentes créatures, mais aussi le caractère de chacun. On en apprends plus sur leur histoire, leur vie. C’est une histoire angoissante et oppressante mais on a tout de même le temps de s’attacher aux personnages. Bon, pas au point de pleurer, même si certains passés sont plus horribles que d’autres, mais je me suis attachée aux personnages, et c’est un plus pour moi.

Le petit plus de ce bouquin, c’est les dessins. Je préfère prévenir, ça ne plaira pas à tout le monde. Mais alors moi… J’ai eu un énorme coup de coeur sur le coups de crayon. J’ai vu l’auteur et illustrateur dessinait en live, puisqu’il était en train de reproduire un dessin du clown dans ça, et j’avais bien aimé. Mais alors dans ce bouquin ! Tout est un jeu d’ombre. Ce n’est que des ombres. C’est original et sublime. Cela ajoute une touche d’angoisse.

En bref, une lecture bien sympa, avec une histoire qui est de base pour les enfants et qui a évolué en horrifique, clairement. C’est un bouquin parfait pour le Pumpkin Autumn Challenge, si vous hésitez encore, foncez ! Et s’il vous tente… Foncez aussi ! Je lui donne la note de 4,5/5.

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