Dieu derrière les caméras : Un samedi quelconque, livre 1, Carlos Ruas.
Nombre de pages : 192.
Editeur : Danaé.
Langue : Français.
"La BD aux milions de fans à travers le monde débarque enfin en France ! Une édition pleine d'humour divin à consommer sans modération !"
Hello,
on se retrouve aujourd’hui pour une chronique un peu particulière puisque c’est une BD, et je fais rarement des chroniques de BD, puisque j’en lis rarement. Mais ces derniers temps, je découvre, et je délaisse un peu les manga pour les BD... (je les compare par rapport aux images, c’est tout.)
Je tiens tout d’abord à remercier la maison d’édition (tout particulièrement Laura) pour ce service presse. Merci de m’accorder votre confiance, et de me faire découvrir des choses. Cette BD m’a fait sortir de ma zone de confort, et ce n’est pas plus mal.
Je tiens aussi à préciser que j’ai énormément de mal avec tout ce qui touche la religion. Je ne juge pas, vous croyez en ce que vous voulez, vraiment. Mais j’ai un peu de mal, personnellement, surtout quand on m’impose ses croyances. Malgré cela, j’ai décidé de me lancer, parce que comme je l’ai dis, je voulais sortir de ma zone de confort, et puis, je me disais qu’une bande dessinée humoristique sur Dieu passerait bien mieux qu’un gros livre religieux. Je suis contente d’avoir tenté le coup, je ressors de ma lecture agréablement surprise.
Comme vous pouvez vous en douter, ici, nous rencontrons Dieu. Qui n’est clairement pas sérieux, plutôt très drôle, et qui a parfois de petits soucis. Au tout début, nous le découvrons en train de se faire légèrement gronder par son “boss” parce qu’il n’a pas encore créé âme qui vive, ni lieu…. Rien. Alors, on le suit dans la conception des planète, de notre chère planète Terre, qui est très drôle d’ailleurs. Et puis, il faut bien faire un compagnon. Alors Adam apparaît. On les suit ensuite tous les deux, puis les trois, avec Eve, bien évidemment. Nous continuons à suivre Dieu dans chacune de ses étapes, il a vraiment un rôle important, mais on se concentre aussi sur la fameuse histoire d’Adam et Eve, le fruit défendu, la naissance de Caïn…. Aucun personnage n’est mis de côté, et je ne pensais pas dire ça un jour, mais je me suis attachée au personnage de Dieu. Il est tellement… drôle, maladroit aussi. Il fait des conneries sans forcément le vouloir. Il a quelques soucis avec l’alcool, et le somnambulisme, aussi.
Comme je l’ai noté plus haut, il y a Adam et Eve, qui sont des personnages bien évidemment très clichés. Adam, c’est le macho qui ne pense qu’au sexe mais qui fuit des qu’on lui parle bébé et règles et sauts d’humeur. Eve, est plus posée, réfléchie, mais est stéréotypé physiquement, quoi. Elle n’est pas bête, en revanche, c’était une agréable surprise. C’est un personnage auquel je me suis attachée, contrairement à Adam, qui m’a plus énervé qu’autre chose. Mais c’est le but, je pense que l’auteur a voulu jouer sur les choses qu’on peut dire, par exemple, qu’Adam était le brouillon, Eve l’oeuvre d’art, etc.
Et puis, il y a Caïn, qui est un véritable psychopathe macho mais qui m’a fait un peu rire, je l’avoue. C’est loin d’être un personnage attachant, par contre.
Lucifer, aussi, ou plutôt Luciraldo, qu’on rencontre assez rapidement, qui est présent mais un peu en fond. Au moins, il y a un chapitre qui le concerne, mais j’aurai aimé une BD entièrement sur ce personnage, qui est lui aussi très drôle.
Il y a aussi des invités surprises, par exemple Darwin ou Freud, et même très rapidement Steve Jobs, c’est assez étonnant mais c’est des hommages, des petits clins d’oeil qui sont touchants. Enfin, touchant, mais tout ça reste très drôle.
C’est une BD humoristique mais qui dénonce pas mal de choses, comme le réchauffement climatique, les explosions, guerres, la pollution aussi… Les planches de ce bouquin ont été faites entre 2009 et 2012, mais c’est criant de vérité, c’est encore le cas actuellement, malheureusement.
Le petit point négatif pour moi, c’est que je m’attendais à un petit message de tolérance, je ne saurais dire pourquoi, mais je m’y attendais et… ce n’est pas arrivé. Malheureusement, les sujets encore très tabous et… pas très aimés au niveau des religieux sont abordés très très rapidement et passent mal, Dieu pleure comme si ces sujets étaient mauvais, et bref. J’ai moyennement aimé cela.
Et puis, puisque ces planches datent un peu, elles ont été publiées au moment où la vague de haine contre Justin Bieber s’est produite. Donc, comme un pigeon qui suit le mouvement, l’auteur parle en mal de ce chanteur. Et je ne l’aime pas plus que ça, mais je suis désolée, comparé Bieber à Hitler, je peux pas. Ca m’insupporte. Puis bon, il y avait assez de clichés comme ça, pas besoin d’en rajouter encore plus…
Les dessins sont très simples, et lorsqu’il a débuté, il n’avait pas trop le temps de détailler alors je comprends, mais ça peut ne pas plaire. Je me suis plus concentrée sur l’histoire que sur les dessins, mais ça peut gêner, par contre, j’ai adoré les couleurs.
En bref, une lecture détente, sans prise de tête mais avec quelques points négatifs. Un coup de crayon assez simple mais qui ne m’a pas dérangé. Une histoire qui se concentre sur Dieu et ses créations, sans trop parler de la religion, de qui il faut croire, ou quoi. Ce bouquin ne force à rien. Je remercie encore une fois la ME, et je compte bien lire les prochains tomes/volumes qui sortiront. Je lui donne la note de 3,5/5.
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